De nos jours, quelque part en région rurale. Denis, l’enfant du pays, est devenu un plasticien de renommée internationale. La commune a racheté sa maison d’enfance pour en faire un centre culturel. À l’occasion de l’inauguration, Sherinne, la responsable du lieu et amie de l’artiste, l’a convaincu de revenir pour y présenter une rétrospective de son œuvre. Elle espère ainsi donner un coup de pouce à la commune, attirer les touristes, créer des vocations... L’activité artistique ça donne des perspectives.

Pour l’aider à monter l’expo, un jeune étudiant en art, admirateur dévoué, et une régisseuse efficace, au caractère bien trempé, assez peu attentive aux questionnements narcissiques de l’artiste, et qui slame tous les vendredis soir pour évacuer ses colères et ses indignations.

Mais après quelques jours, l’artiste remet l’événement en question. Il doute du sens de son œuvre, du lieu et du moment.

Et, dans le village, pendant que l’exposition se monte tant bien que mal, l’ancienne école accueille des demandeurs d’asile… Auxquels certains habitants refusent l’hospitalité.

Une écriture au cordeau, une distribution sur-mesure, un poète-metteur en scène concerné... De belles intelligences au service d’une comédie de mœurs traversée de vraies questions de société.

Entre slams et revendications, l’auteur s’interroge  : Quelle est la place de l’art  ? Quels rapports entretient-il avec les publics  ? La société  ? À quel prix  ? Les questions se posent… Et s’envolent  !

> Découvrez en intégralité sur notre site les interviews de Pietro Pizzuti et Laurent Capelluto.