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Londres, 1884. Les parades « monstrueuses » de nains, femmes à barbes, hommes-troncs, sont monnaies courantes et divertissent le public de l’époque.
Pour un homme de foire, Joseph Merrick n’est qu’une attraction, un monstre dont l’atroce laideur et les difformités amusent et effraient les curieux en recherche de sensations fortes. Il faut dire que Joseph Merrick est particulièrement repoussant. Une bonne pioche lucrative. Un jour, l’homme-éléphant croise la route du chirurgien Frederick Treves qui voit immédiatement en lui un cas médical exceptionnel : impitoyable mécanique d’une société qui fait profit de tout et broie pêle-mêle les déshérités, les pas conformes, les inutiles. Car dans l’Angleterre victorienne, la prospérité matérielle est la récompense naturelle de la conformité. Joseph Merrick n’y a pas sa place.
Or, sous cette carapace de peau épaisse et difforme, il y a un Homme. Un homme qui sait lire et écrire. Dont l’absence totale d’amertume et de colère est une énigme. Un homme reconnaissant malgré les cruautés de la nature et la dureté des humains à son égard… Un homme si étrangement plein de bonté, de générosité, de sagesse.
Alors qu’est-ce qu’un monstre ? Qui voyons-nous ? Qu’a-t-il en lui qui nous fascine ? Quelle place accordons-nous à la différence ?