Dans une histoire d’amour, ou dans toute histoire d’ailleurs, il suffit parfois d’une intonation légèrement différente, d’une petite variation dans une réplique, pour que la situation prenne une tout autre tournure. Par exemple, quand Roland et Marianne se rencontrent, il y a beaucoup de possibilités. On s’en serait douté… Mais si, au lieu de vivre dans un univers à quatre dimensions (les trois dimensions de l’espace et celle du temps), nous vivions dans un univers à dix ou onze dimensions fait de multiples mondes parallèles où les notions de « avant » et « après » perdraient leur sens ? Cette histoire d’amour explorerait alors de façon jubilatoire les infimes variations que pourraient connaître les situations de la vie… si nous les vivions dans d’autres temps, d’autres univers encore et encore, si le début n’était pas forcément un commencement, et si la fin ne mettait pas de terme aux choses.

Récompensée par le prestigieux Harold Pinter Award, et couronnée meilleure pièce de l’année par le London Evening Standard, « Constellations » a connu un véritable succès public et critique en Angleterre. Un spectacle à la fois léger et grave qui fait la part belle aux mystères de l’univers et qui laisse toute la place au jeu d’acteurs précis de Marie-Paule Kumps et Bernard Cogniaux.