Les apparences sont trompeuses… Personne ne sait que Max est mort, alors, pour survivre, Ella, sa femme, coupe ses cheveux, se glisse dans les vêtements de Max, et prend sa place dans l’entreprise : il était grutier !
La voilà travestie par obligation. Mais dans une période de crise économique, si elle veut continuer à toucher la paye, elle n’a trouvé que ce plan-là. La voilà prisonnière de son apparence, la tromperie va devenir sa réalité.
 
Ella va devenir Max, et sa vie va se résumer désormais à cela : s’assurer que tout le monde le croit et le voit. Max est donc un homme qui est une femme qui joue un homme. Et Anne Sylvain sera cette comédienne qui sera cette femme qui joue à devenir un homme… Les apparences sont décidément trompeuses !
 
À l’heure où les questions de genres entrent dans le débat, à l’heure où la peur et l’intolérance, refont surface, ce spectacle tombe à pic.
 
Créé il y a un an, dans une mise en scène épurée, Max Gericke avec une comédienne au sommet, a emporté les spectateurs et offert aux publics l’une des plus belles émotions que permet le théâtre : l’empathie.