Une ville, la nuit. Une femme attend un taxi, emmitouflée dans un manteau de fourrure un peu bof. Un homme jeune passe, comme tombé du nid. Il repasse, revient, lui pose une question, et leur vie va basculer. Bon, après elle va quand même rentrer chez elle et cuisiner des tomates farcies, parce que c’est le jour des tomates farcies. N’empêche, quelque chose a changé, malgré un gentil mari dans un quotidien un peu bof, quelque chose est enfin en marche. Car cette vie d’apparence toute simple cache un secret : un soir en sortant du boulot, elle allait prendre son métro et... Mais on ne peut pas trop raconter, sous peine de tout dévoiler, à cause du secret. Alors on met un mot : Maman.

Voici une pièce sur les apparences qui cachent des trésors d’humanité. Car si l’habit ne fait pas le moine, eh bien, le manteau de fourrure ne fait pas la femme non plus. Ni la capuche le voyou.

Maman est une histoire d’adoption. Non, une histoire d’apprivoisement peut-être. Oscillant entre rires et gravité, entre comédie et drame, avec tendresse et poésie. Maman, ce sont des vies qui se frôlent, se croisent, s’observent, se reniflent, cherchent les caresses. C’est maladroit, dérisoire, drôle, tendre et violent. Parce que la vie est comme ça.

Allo maman, bobo ? Pourquoi tu m’as fait ? Chui pas bo !