Deux femmes, dans un théâtre, espace intime et universel, l’endroit des confidences, où on se répare du dehors. Là, on frotte, coupe, désosse, épluche, écrase, roule dans la farine, fait monter la sauce. Là, on accommode les restes et on touille. On mélange la pâte et les questions, les coups de gueule et les fous rires, les potions de sorcière, les problèmes existentiels et on se demande quel monde on va léguer. Les enfants grandissent et les mères s’interrogent. Les enfants s’inquiètent et les mères sont impertinentes. Les enfants s’indignent et les mères font bonne figure. Les enfants posent des questions et les mères ne savent plus ce qu’il faut dire.

Carte blanche à des actrices qui partent à l’aventure et glanent ici et là des paroles de mères. L’histoire commencerait dans la cuisine, là où tout mijote, là où les odeurs réchauffent l’âme et ouvrent l’appétit : venez-vous régaler !