Figaro, serviteur du Comte Almaviva, veut épouser Suzanne, première camériste de la Comtesse. Mais : le Comte souhaite voir Suzanne succomber à ses charmes, Marceline veut épouser Figaro, la Comtesse veut récupérer son époux qui la néglige, et Chérubin aime la Comtesse, mais aussi Suzanne, mais aussi Fanchette... Ah ! Femmes, femmes, femmes...
Manigances, mensonges et tromperies ; privilèges des nantis, condition de la femme, dictature de l’apparence... il y a tout cela dans ce mariage. Mais il y a surtout l’humeur et la liberté de l’auteur qui, au cœur des Lumières, ouvrait portes et fenêtres, faisait sauter les verrous de la bienséance et laissait pénétrer les idées nouvelles...
Aujourd’hui encore, ce besoin d’ouvrir les fenêtres se fait sentir ! Nous voulons faire de cette cérémonie une fête, le bal où se bousculent nos désarrois, nos passions et nos rêves fous d’un monde plus juste. Nous voulons cultiver la gaieté et l’humour, être sans cesse amoureux et communiquer cette légère euphorie que l’on peut éprouver au spectacle des humains. De folles soirées en perspective !