À l’occasion d’un héritage inattendu, Holy se rend près de Paris pour prendre possession d’une maison dont elle n’a rien à faire. Au grenier, elle découvre des robes, des lettres, des partitions, des disques ayant appartenu à l’une de ses aïeules, une artiste tumultueuse du début du 20ème siècle : Gaby Montbreuse. Coincée entre Arletty et Edith Piaf, Gaby est au fil des époques passée aux oubliettes. Mais en ouvrant les malles et les coffres, Holy lui propose de prendre sa revanche et de goûter à la gloire en chantant ses plus beaux succès.

« Z’avez pas vu Titine ? Titine, ma Titine ? » Mais oui bien sûr, vous vous souvenez de ce fameux thème repris par Charlie Chaplin dans « Les Temps Modernes » ! Comme débarqués des faubourgs parisiens des années 50, Laure Godisiabois et son complice redonnent vie à son auteure et interprète, injustement oubliée ! Dans leur cabaret-théâtre, on réécoute pour notre plus grand plaisir des airs qui nous trottent gaiement dans la tête et on revit avec fougue la gouaille de Paname, l’époque où Caf’Conc’ et Music-Hall fleurissaient dans Paris !