Valentin aime l’alcool et les femmes. Son oncle voudrait qu’il se marie avec Cécile de Mantes, jeune aristocrate. Mais, coureur de jupons, il doute des femmes pour avoir si souvent usé de leurs faveurs… Pour lui, se marier c’est prendre le risque d’être trompé. Il se refuse donc au mariage au grand désespoir de son oncle, le négociant Van Buck, qui paie ses dettes. L’oncle menace son neveu de le déshériter s’il refuse d’épouser la jeune Cécile. Pour lui prouver sa vérité, Valentin parie alors avec lui qu’il réussira à séduire la belle en huit jours – ce qui lui permettra de refuser qu’une jeune fille aussi facilement conquise puisse devenir sa femme !

« À quoi rêvent les jeunes filles ? », « Au pouvoir ! » Musset était romantique, il ne l’est plus. Musset croyait en l’amour, il se découvre trompé. Musset était confiant, il n’est plus que doutes. C’en est fini des passions brûlantes : c’est de guet-apens dont il s’agit à présent ! De batailles serrées avec pour armes, celles de la stratégie amoureuse moderne et pour pivots, un oncle hollandais contorsionniste et une future belle-mère aristocrate catcheuse. Courses poursuites, arrivées tumultueuses, brusques sorties, départs accélérés et chasses à l’homme. Avec une distribution au cordeau emmenée par Olivier Massart, ce Musset-là, c’est le mal d’être et le plaisir de vivre !