« Il faut jouer, car Haïti a déjà trop pleuré ». Il faut jouer parce qu’il est nécessaire d’occuper l’espace public, de rire, de rêver, d’entendre, de parler… En 2003, un collectif d’artistes haïtiens créait le festival « Quatre Chemins » à Port-au-Prince (Haïti). Dès sa première édition, Quatre Chemins a fédéré des artistes haïtiens dans un acte de militance démocratique. Plus tard, il sera un lieu de (re)construction, d’échange, de dialogue… malgré le climat d’insécurité grandissante et les catastrophes naturelles. Avec une bonne dose de dérision, l’auteur nous parle de temps de guerre, d’optimisme forcené, de la « situation actuelle » et des bruits qui courent. En accueillant « BRUITS et autres textes » en Communauté française, nous tentons de mettre un nouveau coup de projecteur sur la situation de ce pays « sauve qui peut », de ses artistes, de sa population….