« On a grand tort de rendre la philosophie inaccessible aux enfants, je ne sais rien de plus gai, de plus gaillard, je dirai presque de plus enjoué », dixit Montaigne. Dont Acte ! Bruno Coppens, le roi du jeu de mots, le jongleur des néologismes, le fou du verbe, s’empare du texte joyeusement espiègle du célèbre Philippe Avron et devient : professeur de philosophie, poète funambule, élève, la maîtresse ou même le chat de l’école… bref, il incarne toute une galerie de personnages et nous promet « tout Kant, Nietzsche et Montaigne en une seule leçon » ! Parce que oui, par les temps qui courent, libérer les esprits, ouvrir l’imaginaire, inventer, inventer tout le temps, c’est une mission pour tout le monde… et pas que pour les philosophes ! Tout un programme, on vous dit !

Avron, Coppens et de Staercke, ils adorent ça, partager la philo avec nous. Parce que l’alliage de la philosophie avec le clown seul en scène, c’est de l’énergie en plein. Ça fait péter les balises du prêt à penser. Ça éveille l’esprit critique contre la fatalité. Et puis ça lutte contre l’impuissance mélancolique, ça ouvre les fenêtres pour que s’y engouffrent des rafales de pensées nouvelles. Au Public, on se réjouit déjà !