Antonin et Mélodie n’ont rien à voir avec des héros extraordinaires ou des amoureux mythiques. Ce sont des enfants timides, angoissés, seuls, rêveurs, emplis de trop de douleurs et de quelques révoltes.
Ils se rencontrent parce qu’ils sont dans la même classe à l’école. On les voit au carnaval, au cirque, devant la télévision, à bicyclette, autour d’un chocolat chaud... Puis, en quelques secondes, deux dizaines d’années passent, alors on les voit se perdre, se retrouver, s’aimer même. Ce n’est pas une réflexion sur le destin, c’est une histoire sur des enfants qu’on abandonne et qui deviennent des adultes perdus.