C’est l’histoire d’une femme de quarante ans qui a consacré toute son énergie à sa famille - elle a deux enfants - et qui voit son mari partir en scooter pour une plus jeune de quinze ans, aux jambes interminables et aux seins généreux. C’est l’histoire d’une femme qui a du mal à avaler ça et qui veut donner une sacrée leçon à son mari en cherchant un mafieux albanais pour arranger le portrait de l’homme qu’elle a tant aimé. Finalement, elle se plonge dans les manuels de psychologie et, découvrant les théories de Paul Watzlawick, décide de faire justice elle-même. C’est l’histoire d’une femme pas déprimée du tout qui va rendre impossible la vie du fugueur en scooter.
 
Un monologue drôle, cruel et déjanté évoquant la colère intérieure, le désir de vengeance, et la faculté de sublimer les émotions les plus profondes. Un spectacle qui ouvre sur le temps, l’art, tout ce qui meurt et la salutaire résilience des êtres vivants. 

Après S.T.I.B. en 2009 et Paix Nationale en 2012, nous avons le plaisir de recevoir à nouveau Geneviève Damas dans La solitude du mammouth, écrit et interprété par elle-même. L’autrice a reçu le Prix Rossel en 2011 pour son premier roman Si tu passes la rivière